Allocation et Libération d'espace

 
Une allocation d'espace est nécessaire pour toute structure qui ne respecte pas les règles des variables locales des fonctions. De la même manière, une libération est aussi nécessaire lorsque la variable n’est plus utilisée, sinon une longue exécution du programme risque d'échouer, faute d'espace mémoire disponible .
Attention, libérer trop ou trop tôt une variable peut aussi être désastreux. La gestion de la mémoire peut être automatique, semi-automatique ou artisanale selon le langage de programmation et l'application.
 1.1 Méthodes de libération automatiques
Deux types de méthodes ont été étudiés qui permettent de récupérer automatiquement l'espace qui ne sera plus utilisé par le programme. Un programme peut aussi utiliser les mêmes méthodes de « ramassage de miettes ».
  Une première méthode consiste à compter les pointeurs :
    Dans chaque bloc (structure, etc.), on maintient un champ caché qui est le nombre de pointeurs au bloc,On met à jour ce champ à chaque fois qu’un pointeur est ajouté ou enlevé.Quand le nombre tombe à 0, le bloc peut être libéré (car il n’est plus pointé, donc utilisé) avec éventuellement d'autres libérations (réaction en chaîne).Cette méthode ne réussit pas à libérer toutes les structures circulaires (le cas simple d'un pointeur d'un bloc vers lui-même peut être traité). 
1.1.1 Libération automatique marquer et balayerLes structures accessibles à un moment donné sont celles directement connues du programme (valeurs de variables et paramètres) ainsi que celles accessibles indirectement de celles-ci par des chaînes de pointeurs. Une méthode de libération consiste à : 
              maintenir un bit dans chaque bloc : est-il accessible ou non?de temps en temps remettre tous les bits à 0 ;procéder récursivement à partir de chaque bloc directement accessible en mettant des bits à 1 à chaque bloc rencontré (et arrêtant quand un bloc trouvé est déjà marqué)enfin, balayer toute la zone en récupérant tous les blocs non marqués (éventuellement en compactant tous les blocs survivants, mais ceci nécessite une modification de tous les pointeurs!). C’est ce qu’on appelle le ramassage.
               Remarque : Ici, un problème se pose : le programme doit s'arrêter pendant ce temps de mise à jour !
            1.1.2 Ramassage parallèleUne famille d'algorithmes basés sur un premier algoritheme de Dijkstra permettent de ramasser sans arrêter les autres processus. Il s’agit en général d’algorithmes compliqués dont l’efficacité a été prouvée avec plusieurs démonstrations (dont certaines sont fausses). Le principe de fonctionnement de ce type d’algorithme peut être résumé ainsi : 
            On distingue trois types de bloc : des blocs non marqués (blancs), des blocs marqués mais dont les fils ne sont pas forcément marqués (gris) et des blocs marqués ainsi que ses fils (noirs)

              • Quand un pointeur dans un bloc change, le bloc et le nouveau fils deviennent gris.
              • C’est la méthode (garbage collector) utilisée en java.1.1.3 Contraintes sur le langage de programmation pour qu'un système automatique soit possible  
                Il faut que le système puisse savoir où sont les pointeurs dans chaque bloc. On doit donc utiliser des règles strictes de typage et faire attention aux dangers d'arithmétique sur les pointeurs. De plus, il est nécessaire d’avoir des restrictions sur les types union.1.2 Système semi-automatique  

                Un système semi-automatique peut être par exemple implémenté en C suivant l’algorithme en exalgo suivant :

                 Libération explicite par le programme (free() ou malloc() en C)Parcours de listes ou d'arbres pour libérer chaque nœud inutilisé (mais cela reste difficile avec structures circulaires)
              • Danger subtil de parcours simple qui marque et libère!
              • Attention aussi aux structures partagées (globales)
              • 1.2.1 Allocation « artisanale » avec blocs de la même taille
                
              Si un programme n'utilise que des blocs d'une même taille (manipule un type de liste ou d'arbre, ...), il est facile de garder tous les blocs disponibles dans une liste. Dans ce cas :
                    L’allocation consiste à prendre le premier bloc de la liste (s'il y en a) ;
              • La libération : ajouter un élément au début de la liste. 1.2.2 Blocs de tailles différentesAvec des blocs de taille différente, la tâche est plus compliqué : on a toujours une liste de blocs disponibles mais de tailles différentes et en ordre d'adresse. Dans ce cas :  L’allocation consiste prendre le premier (?) bloc suffisamment grand dans la liste, voire enlever d’autres éléments de la liste, ou les déplacer afin d’ajuster la taille nécessaire à la nouvelle allocation 
                La libération consiste à trouver la bonne position dans la liste.insérer et éventuellement fusionner avec son prédécesseur et/ou successeur
                Remarque : le compactage est possible mais complexe 

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                Exercices pratiques des écritures comptables

                 

                J'aborderais ici des cas pratiques résolus selon la technique de la partie double en mettant en évidence dans chaque exercice la comptabilisation d'une opération particulière afin de partir sur de bonnes bases (espérons-le).

                Remarque : les numéros de comptes utilisés ici sont ceux du plan comptable belge qui ne sont pas les mêmes que ceux du plan comptable français. Mais ce qui est important c'est que la logique comptable reste la même partout et c'est bien ce que ce blog tente d'éclaircir.

                Objectifs de ces exercices :
                Nous essayons dans ces exercices de clarifier au maximum les écritures comptables à faire passer suite à des exemples pratiques d'opérations commerciales que je vais traiter opération par opération au contraire de ce qu'on trouve dans les exercices habituels de comptabilité où nous sommes confrontés à une multitude de données, ce qui est, à mon sens, source de confusion et n'apporte pas grand chose d'un point de vue apprentissage.

                Donc, en se concentrant sur des cas bien précis nous parvienderons à avoir une vue d'ensemble et à comprendre la logique sur laquelle les opérations comptables sont établies.

                Je précise une chose importante concernant ces exercices, c'est que le but principal n'est pas d'apprendre comment enregistrer des opérations dans les différents documents comptables (journaux, bilan, comptes de résultat ...) pour la simple et bonne raison que cela n'est que tâches administratives et que pour remplir ces documents on a besoin d'une règle, d'une logique, d'une technique, c'est celle de la partie double et c'est bien cela que nous essayons de mettre en évidence comme objectif principal à atteindre via ceblog.

                Quelques rappels importantsAvant de commencer ces exercices, il est important de bien comprendre ces règles générales qui sont à la base de toute écriture comptable :

                • Il faut savoir que l'actif du bilan représente les avoirs alors que le passif représente les dettes
                • Les dettes et les avoirs sont classés selon des comptes bien définis par le plan comptable et pour chaque compte il y a deux parties à savoir le débit et le crédit
                • Un compte d'actif augmente à son débit et un compte du passif augmente à son crédit et vice versa. [à titre d'exemple l'achat d'une machine fait augmenter les avoirs, pour illustrer cette augmentation on fait augmenter le débit du compte machine (compte actif) et de l'autre côté, l'augmentation de la dette envers le fournisseur est illustrée par l'augmentation du compte fournisseur à son crédit (compte passif).]
                • Pour un compte bien défini, si le débit représente l'augmentation alors le crédit du même compte représente une diminution. [par exemple, le paiement d'un fournisseur fait diminuer la dette qui va s'illustrer donc en débitant le compte fournisseur alors que dans l'exemple précédent on l'a crédité pour faire augmenter la dette envers le fournisseur]
                Solde débiteur :

                C'est la différence positive entre le total débit et le total crédit d'un même compte. les comptes d'actif présentent toujours un solde débiteur à l'exception du compte banque qui pourrait présenter un solde créditeur (rarement).

                Solde créditeur
                :

                C'est la différence positive entre le total crédit et le total débit d'un même compte. Les comptes du passif présentent des soldes créditeurs.

                Consulter aussi pour s'habituer aux notions de débit et crédit et apprendre à lire un bilan

                Ne vous inquiétez pas si vous ne trouvez pas ces règles assez claires. Dans toute matière, ce qu'il y a de plus dur a apprendre ce sont les règles. Mais, par contre, ce qui est facile à assimiler c'est la pratique des règles car c'est en pratiquant qu'on pourrait saisir le sens et le fonctionnement des choses.

                Exercices
                1. Commençons par le plus typique des exemples qu'on peut rencontrer dans la pratique. Souvent posé dans les entretiens d'embauche.
                Vous êtes responsable de la comptabilité générale, vous achetez une marchandise à 1000 Euro avec une TVA de 6%. Comment allez vous procéder dans votre comptabilité ?

                La première des choses à faire est de déterminer les comptes qui vont être affectés par cette opération commerciale.


                Oups j'ai oublié une petite règle. Bon pas de panique, la voici :

                • Les comptes de la classe 6 (les comptes qui représentent les charges) augmentent au débit et diminuent au crédit exactement comme les comptes d'actif, alors que les comptes de la classe 7 (les produits) suivent le même sens de variation que les comptes du passif c'est à dire augmentent au crédit et diminuent au débit.

                Dans l'exercice, les comptes qui vont être modifiés sont : Achats de marchandises , Fournisseurs (Si on achète alors d'office il y a ce compte à faire varier) et la TVA. Mais laquelle ? TVA à payer ou TVA à récupérer ?
                Puisque nous achetons, nous allons payer de la TVA au fournisseur (qui va s'occuper de la TVA à payer à l'Etat) mais que nous allons facturer (récupérer) à la vente au client qui, en tant que consommateur final, paye indirectement cette Taxe à l'Etat. Bon, je ne sais pas si c'est clair comme explication mais vous comprendrez certainement avec plus de clarté sur ce blog consacré à la TVA.
                Donc, c'est le compte de TVA à récupérer qu'il faut modifier, ce qui nous donne la comptabilisation ci-dessous :


                D : Débit ;
                C : Crédit

                Supposons nous que nous n'avons effectué que cette opération pendant toute l'année. Que se passerait- t-il au niveau des comptes de résultats et au niveau du bilan final ?

                Les comptes de résultats sont des comptes de produits et charges. Pour calculer le bénéfice on déduit les charges du montant des produits. Dans l'exemple ci-dessus nous avons :

                Produits - charges = 0 (pas de ventes) - 1000 (achat) = - 1000 EUR ce qui signifie une perte de 1000 EUR. Cette perte sera reportée dans le Bilan final :

                A titre d'information, dans la colonne actif du bilan, on affiche les soldes débiteurs des comptes actifs et dans la colonne passif, on met les soldes créditeurs des comptes du passif. Pour plus de détails, cliquez sur comment lire un bilan.

                2. Nous envoyons une facture à Monsieur X pour :

                Vente de marchandises 4500 EUR ;
                Transport 100 EUR ;
                Escompte 2% si paiement dans les huit jours ;
                TVA 21%


                Avant de répondre, il faut préciser la notion de l'escompte :

                l'escompte est une réduction au niveau du prix de la marchandise en cas de paiement dans le délai mentionné dans la facture.
                • Escompte = (4500+100) x 2% = 92 EUR
                Il n'est pas inclus dans la base imposable (= le montant sur base duquel on calcule la TVA).
                • Base imposable = (4500 + 100) - 92 = 4508 EUR
                • TVA = 4508 x 21% = 946,68 EUR ce montant est à créditer au niveau du compte TVA à payer (Nous allons la payer à l'Etat à la place du client). C'est un compte passif donc il augmente si on le crédite.
                Il n'est pas déduit du montant total à payer au niveau de la facture.

                Le transport est comptabilisé en tant que marchandise donc nous avons dans ce cas 4600 à créditer au niveau du compte Ventes de marchandises ( n'oubliez pas !! Ce compte est un compte de produits donc il augmente en le créditant).

                Bien sûr à chaque vente il y a le compte client qui va augmenter au niveau du débit car c'est un compte actif. Cette augmentation égale le prix de la marchandise (4600) plus le montant de la TVA (946,68) c'est à dire 5546,68 EUR.

                Résultat final :

                3. Nous avons un manque de liquidité dans notre caisse et nous avons décidé le 03 avril d'y verser 500 EUR prélevés sur notre compte en banque au moyen d'un chèque (N°32) .
                Le 05 avril, nous recevons un avis de débit (N°3) de la banque pour paiement du chèque (N°32).
                Comment enregistrer cette opération au niveau de la comptabilité ?

                Tout d'abord, il est important de préciser à ce niveau que l'enregistrement comptable des opérations se fait sur base de pièces justificatives et au moment de leur réception. Dans ce cas, nous avons deux opérations à faire passer.
                • La première est celle du 03 avril au moment d'émettre le chèque pour un transfert interne de fonds. Cette opération concerne deux comptes actifs à savoir : Le compte "caisses" et le compte "virements internes". Pour rappel, un compte actif augmente au débit et diminue au crédit. Par conséquent, notre caisse va augmenter au débit du compte caisses et le compte virements internes va diminuer au crédit comme suite :
                • La deuxième est celle du 05 avril au moment de recevoir l'avis de débit de la banque qui justifie la bonne réception du montant de 500 EUR. Dans cette opération, on fait diminuer le compte "banque" au crédit (compte actif) et on augmente, en contre partie, le compte "virements internes" au débit comme illustré ci-dessous :


                4. Un fournisseur nous envoie une facture pour :


                l'achat de marchandises : 800 EUR
                Emballages : 300 EUR dont 200 EUR repris
                TVA 21%


                Ce qui est nouveau dans cet exemple, ce sont les emballages qu'on peux classer en deux catégories :

                • Ceux qu'on achète définitivement sans les rendre plus tard au fournisseur. Ce genre d'emballage on le comptabilise en tant que marchandise. Ce qui fait dans notre cas, un montant de 900 EUR de marchandises à débiter. Sont considérés comme faisant partie de la même catégorie les emballages perdus.
                • Et ceux que nous devons rendre au fournisseur, ce type d'emballages est comptabilisé à part sous le compte "4166 Emballages et matériel à rendre". C'est un compte actif donc nous allons l'augmenter au débit de 200 EUR. A noter que ce montant est non soumis à la TVA donc à ne pas inclure dans la base imposable.
                Le montant de la TVA déductible à débiter : (800 + 100) x 21% = 189 EUR

                Le total des montants à débiter est à enregistrer, en contre partie, au crédit du compte "Fournisseurs", c'est à dire un montant de (189 + 200 + 900) = 1289 EUR


                5. Nous avons acheté une armoire que nous devons amortir à raison de 150 Euro d'annuité d'amortissement annuellement pendant 5 ans. Quelle opération enregistrer à la fin de la première année ?

                L'annuité d'amortissement c'est la proportion estimé de l'usure de l'armoire pendant l'année, c'est donc une charge supportée par l'entreprise. Pour illustrer cette augmentation de charges on débite le compte "630 dotation aux amortissements". En contre partie, on diminue la valeur de l'armoire enregistrée à l'actif du bilan sous le compte "mobilier et matériel de bureau", en débitant le compte "24090 amortissements sur mobilier", ce qui nous donne le schéma suivant :


                Pour en savoir davantage en consultant les méthodes de calcul des amortissements et leur traitement comptable.

                -------------------------------------------------------

                Pour la suite des exercices nous allons passer à une autre forme d'écriture plus simplifiée mais qui garde la même logique que les écritures en "T". Nous allons utiliser les écritures du livre-journal.

                Pour en savoir plus sur ce document comptable (livre-journal), c'est un document obligatoire qui sert à enregistrer au jour le jour, selon l'ordre chronologique, la comptabilisation de toutes les opérations effectuées par l'entreprise.

                La forme du livre journal :


                L'information qui nous intéresse ici, c'est ce qu'on trouve au milieu du tableau à savoir :

                Intitulé du compte à débiter
                à
                Intitulé du compte à créditer

                Pour application, nous écrivons quelques opérations précédentes sous la forme d'écriture du livre journal :

                1.


                Dans le livre-journal on écrit :

                411 TVA à récupérer 60
                604 Achats de marchandises 1000
                à 440 Fournisseurs 1060

                2.


                400 Clients 5546,68
                à 451 TVA à payer 946,68
                700 Vente de marchandise 4600

                J'espère que ces deux exemples sont suffisants pour bien comprendre le passage d'une écriture à l'autre.

                ---------------------------------------------------------

                6. Un client achète des marchandises d'un fournisseur le 01 janvier pour un montant de 2460 Euro. L'acheteur a reçu une lettre de change qu'il signe pour accord et renvoie au fournisseur. A l'échéance (25 janvier), le fournisseur tire la lettre de change.

                La lettre de change est un document commercial qui permet au fournisseur (appelé aussi le tireur) de donner l'ordre à son client (le tiré) de verser un montant déterminé à une personne désignée (par le fournisseur) et à une échéance indiquée.

                Dans l'écriture comptable d'une opération de lettre de change, on utilise les deux comptes "effets à payer" et "Effets à recevoir" comme illustré ci-dessous :

                Comptabilisation de la lettre de change dans la comptabilité du client
                :

                1 Janvier :

                604 Achats de marchandises 2460
                à 440 Fournisseurs 2460

                25 Janvier :

                440 Fournisseurs 2460
                à 441 Effets à payer 2460

                Comptabilisation de la lettre de change dans la comptabilité du fournisseur :

                1 Janvier :

                400 Clients 2460
                à 704 Ventes de marchandises 2460

                25 Janvier :

                401 Effets à recevoir 2460
                à 400 Clients 2460

                7. Nous recevons une facture d'électricité pour un montant de 250 Euro (TVA 21%).

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                Amortissement linéaire

                Pourquoi l'amortissement ?

                L'un des objectifs de la comptabilité est de présenter une image fidèle de l'entreprise. Pour cela, on comptabilise, en tant que charges d'amortissement, la dépréciation et l'usure que peuvent subir certains éléments d'actif du bilan.

                Exemple d'amortissement linéaire.

                L'entreprise achète un véhicule pour une valeur de 20 000 Euro. On estime l'utilisation de ce véhicule pendant 5 ans.

                Comment détermine-t-on le taux d'amortissement linéaire ?

                Un amortissement linéaire signifie que le véhicule se déprécie d'une façon constante sur les 5 ans, c'est à dire en une proportion d' 1/5 chaque année ( 1/5 = 20%)
                L'annuité d'amortissement est le montant que l'entreprise va amortir sur l'année. elle se calcule de la façon suivante :

                Annuité d'amortissement = Valeur du bien x Taux d'amortissement linéaire = 20 000 x 1/5 = 4 000 Euro

                Le tableau d'amortissement comptable suivant (à distinguer du tableau d'amortissement financier) résume les calculs d'amortissements linéaires sur 5 ans :



                Traitement comptable des amortissements

                Comme nous l'avons vu, l'amortissement est une charge qui représente la dépréciation d'un élément d'actif. Enfin, pour donner une image fidèle de la société, il faut prendre en compte cette dépréciation et la déduire du prix initial de l'élément en question à la fin de chaque année afin qu'il apparaisse au bilan à sa juste valeur. (exemple : Si aujourd'hui on achète une voiture neuve à un prix de 20 000 Euro qui, en réalité reflète sa valeur au moment de l'achat. Après un an cette voiture ne reste plus à la même valeur initiale. Elle peut être revendue, par exemple, à un prix de 16 000 Euro. La différence de 4 000 = [20 000 - 16 000] représente l'amortissement)

                Comment enregistrer les amortissements au niveau de la comptabilité ?

                Du fait de la dépréciation du véhicule, on enregistre une augmentation (4 000 Euro) des charges au débit (l'augmentation des charges se font au débit) du compte "630 dotation aux amortissements". En contrepartie, on réduit la valeur du véhicule en créditant (un compte actif se diminue en le créditant) le compte d'actif "2419 amortissements sur matériel roulant":


                A la fin de la première année, on fait apparaître au bilan la valeur nette comptable sous le compte "matériel roulant" c'est à dire le prix d'achat de la voiture (20 000) - annuité d'amortissement (4 000) = 16 000.

                Ce processus d'opérations se répète à la fin de chaque année jusqu'à l'amortissement total de la voiture à la fin de la cinquième année. A ce moment, l'entreprise accumule un total d'amortissements égal au prix de la voiture c'est à dire 20 000 Euro qui lui permet d'en acheter une autre.

                Amortissement dégressif

                Dans l'amortissement dégressif on suppose que le bien à amortir se déprécie d'une façon décroissante, c'est à dire que plus on avance dans le temps plus la proportion de dépréciation se rétrécit. Cela se traduit par l'application d'un pourcentage d'amortissement maximum égal au double de celui de l'amortissement linéaire appliqué sur la valeur résiduelle du bien. Toutefois, certaines conditions sont à appliquer pour l'amortissement dégressif à savoir :

                • L'annuité de l'amortissement dégressif ne peut jamais dépasser 40% de la valeur du bien
                • On applique la méthode de l'amortissement linéaire dès que les amortissements engendrés par la méthode dégressive sont inférieurs à ceux de la méthode linéaire.
                Le tableau d'amortissement, du même exercice d'amortissement linéaire, sera donc :


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                Apprendre la comptabilité

                fonctionnement des comptes en partie double

                1. Quelques règles d'Or pour commencer
                2. Règles d'Or : Applications (1)
                3. Règles d'Or : Applications (2)
                4. Règles d'Or : Applications (3)
                5. Synthèse
                6. Présentation du Plan Comptable
                7. Les sous-classes du plan comptable. Devinez pour retenir !!!?
                8. Récapitulation
                Quelques règles d'Or pour commencer



                schéma illustratif du concepte de partie double

                Le débit d’un compte actif fait augmenter les AVOIRS (ou bien les avoirs sont représentés par le débit d’un compte actif).

                Le crédit d’un compte du passif fait augmenter les DETTES (ou bien les dettes sont représentées par le crédit d’un compte du passif).

                Apprendre la compta

                Avant de commencer à illustrer les schémas présentés ci-dessous par des exemples pratiques, il faut bien savoir que chaque opération effectuée engendre au moins deux mouvements au niveau de deux comptes distincts et que ces mouvements gardent toujours l’équilibre entre le total de l’actif et le total du passif.

                Exemple : Si nous avons effectué une opération qui fait augmenter un compte d’actif, on aurait deux possibilités pour garder l'équilibre entre le total de l'actif et celui du passif :
                - Une variation d’un autre compte du passif. Dans ce cas, cette modification sera nécessairement une augmentation au niveau du crédit du compte passif concerné ;
                - Soit une variation d’un autre compte actif. Dans ce cas, cette modification sera nécessairement une diminution du débit en augmentant le crédit du compte actif concerné.



                Apprendre la compta

                Si on a une opération qui fait varier un compte, il faut toujours penser à faire varier un autre compte et que cette variation soit bien précise et dans un seul et unique sens de manière à ce que l’actif reste toujours égal au passif

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